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LES LIEUX ET LEUR HISTOIRE Entourée de son petit enclos où subsistent un calvaire et quelques pierres tombales du XVIIIème siècle, la chapelle de Cadol est située légèrement en retrait de l’antique voie du « Tro Breizh » qui, venant de Locmaria, rejoint La Trinité, sur la route de Bannalec. Cette chapelle, placée sous le patronage de Saint CADO, patron des lutteurs, était le siège d’une trêve dépendant de Melgven, la paroisse-mère. La date de la construction de la chapelle de Cadol n’est pas connue avec précision mais l’édifice, comme d’ailleurs le calvaire du placitre, est typique du XVIème siècle et les différents écrits retrouvés attestent de plusieurs tranches pour parvenir à la construction définitive. Des notes d’archives de 1731 signalent que les seigneurs de Minuellou (manoir proche de Cadol) participèrent à la construction de la muraille côté midi et y gravèrent un écusson à trois feuilles de houx de sinople (qui existe encore). Le clocher fut construit en 1630 (la date est apparente sur le linteau Est de la chambre des cloches). Des vitraux auraient été posés en 1623 et un lambris au dessus du grand autel en 1631. Le porche date de 1651 et la sacristie de 1670. Le dernier prêtre quitta la trêve de Cadol le 8 janvier 1793, celle-ci fut alors rattachée à Melgven.
LE PLACITRE Sur le placitre on trouve :
Dans le placitre reposent également les ossements de la famille LE MEUR, dont l’un des fils, Joseph, né à Cadol en 1657, devint Docteur en Sorbonne en 1686 et mourut à Paris en 1727 S'y trouvent aussi les restes des ancêtres du Docteur LAENNEC, dont l’aïeul Vincent, notaire à la trêve de Cadol, fut tué lors des combats de la Ligue en 1596. |